Les Adieux à la reine par anaislapititesartr

un plateau d' écrevisses...


"Ecrevisse. Petit crustacé qui ressemble au homard, en plus indigeste."

J'attendais pourtant avec hâte sa sortie. Mais me voila déconcertée, presque bouleversée par un dilemme (limite existentiel) : Comment est il possible que je ne me sois pas retrouvée subjuguer par ce film ? J'ai comme l'impression d'avoir saliver devant la carte d'un grand restaurant, d'avoir eu à ma portée de somptueux mets, mais de n'avoir dans la bouche qu'un gout âpre et amer. Celui de la déception, presque de la rage. filons la métaphore culinaire jusqu'au bout, j ai simplement l'impression que Benoit Jacquot, pourtant grand chef avait tous les ingrédients en main ( n'oublions pas ce somptueux casting), jusqu'à la recette même (avec des plans somptueux, des jeux de lumières, de couleurs, des décors prodigieux) mais que le plat est raté, sinon médiocre, assez indigeste. il tombe ou plutôt qu'il se laisse volontiers sombrer dans les clichés du film contemplatif, se targue de cette image, au détriment de la qualité et de la beauté de l'histoire initiale.
certes de belles images, de beaux plans, mais surtout beaucoup beaucoup de désillusions. et de quoi rester sur sa faiM ....