La confiance a de l'avenir...
Entre les timbrés prenant à la lettre l'humour des gens d'humeur et les affranchis ayant du retard, Martin Scorcese, posté en observateur du facteur principal de violence, nous livre un vibrant hommage à la Poste.
Les mafieux. Les mœurs légères, les jérémiades ne leur font pas peur, ils en vivent et l'envie des peureux se trouvent étouffés dans l’œuf avant que leur sang neuf ne s'engage dans les voies de la mafia.
Des voies dévoyées, des mafieux méfiants, Scorsese corse l'essai et profite d'un film pour proposer une présentation d'une grande pertinence de la pestilence du milieu des mafieux.
Les potes comme ils s'appellent. Et de pelle il est question puisque la fin du tour, c'est un trou qui attend ces menteurs amoureux, romanesques amateurs d'armes, qui se condamnent à caner, morts d'amour ou d'amère magouilles.
Un Ray Liotta désœuvré et un Robert De Niro manœuvrant manœuvré, Joe Pesci en gangster qui ne fait pas que se taire :
Scorsese livre un chef-d'oeuvre, tout simplement.