Le film type du dimanche soir de mon enfance! Vous savez quand ça sent la fin du weekend à 3 km, que les paupières sont moites et que demain matin il y a à nouveau école, vous voyez à peu près? Oui, je pense. Et bien c’est dans ces conditions là qu’on s’affale sur le canapé et qu’on met machinalement la 1 (je sais pas vous, mais j’allumais toujours la télé en appuyant sur le bouton 1 de la télécommande, sûrement un vieux réflexe de l’ère Club Dorothée. Rassurez vous, maintenant je sais que Bouygues c'est le mal). Bref, on tombe sur la superbe musique de Dimanche Cinéma ou quelque chose comme ça et on attend avec curiosité quel film on va voir (c’est plus jubilatoire que de regarder dans le programme télé), même si on se doute bien que c’est soit un Bruce Willis soit un Nicolas Cage (en l’occurrence, nous nous trouvons dans le second cas). En effet, le dimanche soir, l'homme de la rue n’est plus apte à se lancer dans un film trop complexe et cède donc vite à la facilité et au bon vieux film d’action, ce que TF1 a bien compris. Je pense avoir assez bien retranscrit l’atmosphère à laquelle ce film me fait penser et je vais de ce pas évoquer rapidement le film lui-même : bien sympathique et divertissant avec des acteurs qu'on est content de les voir : Cage, Cusack, Malkovich, Buscemi, Trejo. On oublie même qu’on est dimanche soir quand vient la scène où tout le monde chante et danse sur "Sweet Home Alabama", que demander de plus ? On est heureux, jusqu’au générique de fin où deux choix s’imposent à nous : soit aller se pieuter directement (non sans s’être méticuleusement brossé les dents auparavant, eh oui, on a des restes du repas de famille de midi, au passage la palette fumée était vraiment bonne!) soit se dire vas-y Marty, enchaîne sur le deuxième film, c’est pas tous les jours dimanche. Finalement pour en revenir au film (relativement supérieur à la moyenne des films du dimanche soir), je mets 7, peut-être discutable mais bon c’est dimanche soir…