Bien que l'idée soit intéressante, cette curieuse façon dont cet ange découvre toute l'étrangeté de notre société et que la forme (le noir et blanc est utilisé de façon à séparer le monde terrestre au monde du ciel) soit soignée, très vite, on s'endors devant ce bureau des doléances. Ecouter les plainte et les pensées de chaque être humain ne rime à rien, tant en terme de plaisir voyeuriste que d’intérêt scénaristique.
Et puis, bien que le film se veuille réaliste, il manque cruellement de rythme, d'humanité, d'émotion et personne ne pense ainsi, ni ne parle ainsi. Les anges sont dépeins de façon robotique et l'attachement envers eux est inexistant.
En bref, le discours pompeux et philosophe de Wenders dégouline un peu trop malheureusement.