Les Âmes silencieuses est un film mêlant surnaturel, épouvante et found footage réalisé par le scénariste hollywoodien à qui l'on doit les scénarios de The Skulls : société secrète ou Le Vaisseau de l’angoisse, le cinéaste John Pogue (En Quarantaine 2) qui échoue à raviver l'esprit british Old school des légendaires productions du studio de la Hammer. Ce soi-disant film inspiré de faits réels, récit d'un professeur d'université qui utilise des méthodes peu conventionnelles en se servant de ses élèves motivés pour tenter une expérience des plus risquées dans une maison isolée sur une jeune patiente dérangée. Malgré un petit succès mondial pour un très faible budget à la modique somme de 200 000 dollars, les images super 8 cadrées par le caméraman Brian sont ici mêlées à un découpage traditionnel. Le plus intéressant réside dans la thèse du professeur passant que la maladie mentale est une sorte d'entité qu'on peut matérialiser et détruire !
Au casting satanique nous retrouvons le professeur Jared Harris (Tueurs nés, Alliés) et la jeune possédée Olivia Cooke (The Signal, Ready Player One) ainsi que Sam Claflin (Pirates des Caraïbes : La Fontaine de jouvence, À la dérive), Erin Richards (Open Grave) et Rory Fleck-Byrne (Vampire Academy, The Foreigner).
Vous sauvez un patient, vous sauvez l'humanité !
En 1974, à l'université d'Oxford, le professeur Joseph Coupland, relate à ses étudiants, film à l'appui, une de ses expériences sur les phénomènes paranormaux avec un de ses patients, le petit David Q. Il demande à Brian McNeill, un de ses étudiants, féru de cinéma, de filmer une de ses expériences. Le sujet : Jane Harper, une jeune femme passée par différents foyers d'adoption, convaincue d'être possédée par l'esprit d'Evey, une poupée.
Double dose, le dénouement est proche.
Les différents protagonistes du film finissent sans surprise par réveiller le méchant poltergeist enflammé au fil des expériences controversées menées par un prof-gourou et ses serviteurs. Dans un huis clos répétitif qui, à défaut d'idées marquantes, arbore d'abord le label, inspiré de faits réels. Mais il en est rien même si de fausses photos sont proposées au début du générique de fin.
C’est simplement inspirée de faits vaguement réels lors d'expériences parapsychologiques, l'expérience de Philip (The Philip Experiment) en 1972, qui a été tentée à Toronto au Canada de créer un fantôme ! Un groupe de recherche composé de huit personnes (trois hommes et cinq femmes) qui ont tenté lors de séances de spiritisme de faire apparaitre un fantôme issu de leur propre imagination pour communiquer avec lui !!?
L'idée de départ était pourtant assez prometteuse et les premières manifestations de l'esprit sont plutôt inquiétantes. Le montage sonore apporte un plus, une ambiance sombre nécessaire pour qu'on sursaute comme escompté sur des effets-chocs calculés à jumpscares mais le tout échoue à installer une tension continue dans le dernier acte. Clap de fin !
J'emmerde Evey !