Les Âmes vagabondes par Tchitchoball
Après "Bienvenue à Gattaca", un film de SF majeur durant les années 90, et son cynique et excellent "Lord of War", Andrew Niccol s'est forgé une bonne réputation auprès de quelques cinéphiles en manque d'originalité.
En 2011, il est revenu avec "In Time" logiquement renommé en France pour l'occasion "Time Out" (allez y comprendre quelque chose...). Malgré un univers riche, le film est plutôt une déception et ne parviens guère à convaincre pleinement. Un divertissement lambda en somme.
Suite au succès de ce dernier film, le bougre nous revient deux ans plus tard avec son nouveau projet "Les Ames Vagabondes".
Bon c'est simple, c'est ma pire expérience ciné depuis longtemps. Je privilégie un cinéma un tant soit peu de qualité lorsque je me déplace. Cet égarement n'a d'autres explications que le hasard m'ayant joué pour le coup un mauvais tour.
Confiant de prime abord, j'étais venu regarder le dernier film de SF de monsieur Niccol. (Je n'avais même pas vu l'horrible affiche).
Les 20 premières minutes installent un univers cohérent et très attrayant. Durant cette introduction, les bonnes idées se succèdent et l'adaptation sur grand écran se justifie.
Ceci étant, c'est symptomatique de la SF au cinéma qui offre souvent un univers riche mais qui peine à se renouveler tout en gardant une certaine cohérence durant la totalité du métrage.
Et soudain c'est le drame!
Le roman de Stéphenie Mayer doit être sacrément pourri tant Niccol semble emmerdé avec sa caméra durant les 1h30 restantes.
On assiste en huis-clos à un trio-quatuor amoureux niais au possible, terriblement mal écris. C'est chiant, vide, redondant et d'une mollesse incommensurable.(Pire que Twilight selon les dires avisés de ma copine). Une auto-flagellation pour le réalisateur de Gattaca!
Si ces quelques lignes peuvent dissuader un gentilhomme de se rendre au cinéma, j'aurais accompli mon devoir de citoyen.