La masturbation des clichés
L'amour monogame, ce n'est pas cool. L'amour à trois, c'est plus amusant. Encore plus quand on est des hipsters antipathiques.
C'est long et lent, tout ça pour nous raconter que c'est un amour triangulaire entre un gay (encore une fois, je vais finir par croire que Xavier Dolan ADORE exhiber son orientation sexuelle, voir que c'est un besoin obsessionnel de montrer qu'il est homosexuel à travers ses films), une fille mal baisée qui pense qu'être vintage jusqu'au bout des ongles c'est beau, et un blondinet aux boucles d'or, soi-disant un bellâtre. Durant tout le film, on sent cette compétition grimper, une tension désagréable, parce qu'ils se battent comme des fous pour un bout de viande.
Malgré les images bien léchées, c'est très décevant. La prétention et l'égo surdimensionné de Xavier Dolan a tué ce film.
Quand je suis sortie de chez moi, j'étais très déçue de constater que les gens ne marchent pas au ralenti.
(Comprendre le québécois est requis, sinon on peut être très vite perdu.)