Le dernier opus du jeune inDolan ressemble un peu à un épisode de Plus belle la vie filmé par Tom Ford : il ne se passe rien, mais joliment. Peut-être que la morale, c'est qu'entre être ou paraître, il faut choisir, mais bon si c'est pour dire ça, vaut mieux un tweet qu'un film creux.
Des jeunes (enfin à part l'actrice qui a l'air d'avoir 50 ans, moi j'ai cru à un moment qu'on allait apprendre qu'elle était la mère du jeune éphèbe, comme dans un vrai épisode de PBLV quoi) qui n'ont rien à (se) dire, qui passent leur temps à se fringuer, à s'offrir des chapeaux ou des pulls, à manger des glaces en se regardant dans le blanc des yeux, à marcher hyper lentement mais hyper longtemps : n'est pas Wong Kar Wai qui veut !
Ah ça c'est sûr, coté références, c'est pire qu'un catalogue ISBN : un peu de filtres à la Godard, de musiques à la Tarantino, d'interviews à la Harry & Sally, de triolisme à la Honoré (tiens, bonjour Louis), j'en passe et des pires, à ce niveau là ce ne sont plus des clins d'œil, c'est carrément Vincent Lindon. Seulement tu sais Xavier, pour les comprendre tes références, faut les connaître, et bon si on les connaît, on s'en fout un peu de les retrouver dans ton film, vu qu'à part ça y'a rien pantoute !
La nature a horreur du vide ? Le cinéma aussi...