Deux frères d'origine irlandaise (et travaillant dans une boucherie) vont tuer des voyous russes alors qu'ils étaient en état de légitime défense. Ce fait va non seulement les consacrer dans leur ville de Boston comme étant des anges, mais va attirer l'attention d'un commissaire qui veut en savoir plus sur ces deux-là.
Inédit en salles chez nous, Les anges de Boston va mettre plus de dix ans pour sortir en dvd accompagné de sa suite. Ici, le film est méconnu, mais aux Etats-Unis, il a une sorte de culte qui fait que la vente et location de vhs ont cartonné alors que c'était juste une sortie technique en salles. Il y a donc eu tout un bouche-à-oreille sur ce film, qui est au fond un des nombreux enfants illégitimes de Quentin Tarantino, avec des tueurs qui parlent tout en tirant, se donnant des airs cool, et avec la musique cool.
Mais c'est une formule qui ne se fait pas en un claquement de doigts, parce que le résultat à mes yeux n'est pas terrible, les deux frères joués par Sean Patrick Flanery et Norman Reedus (cheveux courts, période pré-pré Wlaking Dead) ont un charisme de mou de veau. Seules quelques scènes marchent bien, comme l'introduction, où les deux frères se font tabasser par les russes dans une ruelle et avec chute de cabinet, ou les quelques apparitions de Willem Dafoe en flic excentrique qui fait un peu ce qu'il veut, jusqu'à danser, ou à s'intégrer dans les tueuries des deux frères afin de comprendre leur modus operandi.
Devant le succès au long cours, une suite sera réalisée dix ans plus tard, avec les mêmes acteurs, et un troisième volet doit être tourné en 2022, mais j'avoue que ce plébiscite me laisse plus pantois qu'autre chose, car au fond, c'est de l'influence mal digérée