On est en 1926 et le monde est demi-magique, c'est à dire à moitié rempli de gens entre une parodie des Kennedy et une secte molestant des enfants, moitié rempli de sorciers dont la police s'habille avec des chapeaux de feutre et des manteaux cuir (parce qu'on est en 1926, voyons, faites pas comme si vous aviez pas remarqué).
Donc on est en 1926, et un type perd des animaux, et passe 1h30 à les chercher, et finit (quasi totalement par hasard) par déboucher sur un méchant très méchant sur lequel, en fait, le film a pas pris le temps de dire grand chose, donc en fait on s'en fiche un peu. Mais en fait on vous expliquera dans le prochain film pourquoi il est vraiment très méchant, là c'était pour faire un espèce de twist gratuit (donc obligatoire). Sinon, bien plus criminel que Grindenwald, vous avez la coupe de cheveux de Croyance Bellebosse (aussi concerné par un twist qu'on sent un peu beaucoup venir, malgré la subtilité émotionnelle de son jeu consistant à geindre et à se rouler en boule 3/4 du temps).
Sinon, on se demande pourquoi le très méchant méchant passe son temps à tordre des rails pour tuer le gentil "socially awkward" plutôt que de lui envoyer un bon vieil Avada Kedavra des familles (ce sort aurait-il été inventé en 1927 ?), on se demande si Sacha du Bourg-Palette aurait pas fait le taf plus vite que Norbert Dragonneau, on se demande si Colin Farell a payé des droits à Peaky Blinders pour le look capillaire (même question pour Ezra Miller et Jeanne d'Arc), on se demande tout ça, et bien moins, en fait, parce que les quelques miettes de la magie que j'espérais (re)trouver n'ont pas suffi à me faire questionner au-delà...