Anatomie d'une chute. He can't breathe...

Juste quelques remarques et mini détails:

__vu au hasard sur UniversCiné (décidément riche plateforme)

__il ne se comprend pas trop sans les dialogues, c'est dommage

__film sur un blanc (pourtant...) tué en commissariat dans les années 70

__un petit côté Brazil de Terry Gilliam: le type est pris chez lui puis est tué par la police

__la témoin est une pute: personne ne la croit; sauf le juge;

elle me rappelle d'émouvantes remarques de putes au sujet de DSK (homme politique accusé de viol par une employée d'hôtel).

Lors d'un Envoyé Spécial ou autres, deux prostituées ne disaient rien d'accablants juridiquement, mais elles m'avaient ému car personne ne les écoute, et leurs détails ont pourtant été très clé pour me faire une idée du 'personnage'...elles racontaient juste que lors des partouzes, il ne les prévenait par exemple pas quand il "changeait soudain de position", comme s'il "aimait voir notre surprise et douleur sur le coup". Tout était dit. CQFD. (même si ça prouve rien, ça en dit juste sur le caractère; il me semble...

__ Catherine Rouvel est d'ailleurs la meilleure de tout ce quand même exceptionnel casting (je commence à l'avoir vu dans beaucoup de bons films cette actrice très crédible)

___je ne sais pas comment ça s'appelle mais j'ai aimé comment les couleurs et lumières semblent sur exposées au début...sur lumineuses? un peu comme dans les récents films de Woody Allen qui a changé de directeur photo...

par exemple, on voit la voiture passer à côté d'une rangée de lampadaires mais les ampoules semblent hyper brillantes...comme dans le Twixt(2011) de Coppola d'ailleurs que je viens d'enfin voir et aimer.

Quand Brel allume une clope, la flamme du briquet est hyper brillante.

Mais toute cette beauté formelle disparait dés qu'on passe dans les scènes en bureaux d'un ennui visuel accablant: sauvées par les acteurs et le sujet.