J'avais vu ce film il y a une quarantaine d'années sur une télé NB, un soir de veille de jour férié. Il m'avait laissé quelques souvenirs sur les facilités oratoires de Robert Lamoureux mais sans plus.
Revu dans une copie aux couleurs flamboyantes et aux costumes d'époque, cette déclinaison beckerienne de Arsène Lupin se laisse regarder.
Dans ce mix d'affaires et d'exploits lupinesques à la veille de la Grande Guerre, Lamoureux est bien secondé par une kyrielle d'acteurs internationaux (Otto E. Hasse, Liselotte Pulver , Sandra Milo), de seconds rôles sympathiques (Georges Chamarat, Charles Bouillaud, Hubert de Lapparent...) ou de comédiens en devenir (en 1957), tels que Daniel Ceccaldi.
C'est loin d'être le meilleur des Becker (qui apparait en Kronprinz) et les dialogues de Simonin ne sont pas inoubliables et pourtant ça prend malgré un scénar un peu bancal.
Je ne suis pas assez connaisseur de l'œuvre de Maurice Leblanc pour juger du jeu de R Lamoureux par rapport à l'original mais ce monsieur et sa faconde (il est l'inventeur du stand-up, bien avant les ricains et Arthur, ne pas l'oublier) entouré de jolies femmes est toujours agréable à visionner dans des couleurs et costumes surannés.
Cinéma populaire (3 millions d'entrées) comme on en fait plus, à découvrir avant se de plonger dans de meilleurs Becker (Touchez pas au grisbi…) ou des adaptations plus récentes d'un des piliers historique de la littérature policière hexagonale.