Un Disney pas comme les autres.

Celui là… il est bizarre. Quand j'étais petite, j'adorais ce film, mais c'est seulement le mois dernier, quand j'ai essayé de le retrouver que je me suis rendu compte : "Mais, c'est un Disney !"

Vous devez vous demander pourquoi je dis ça. Et bien, tout simplement parce que ca n'a pas du tout la gueule d'un disney!

C'est l'histoire d'une petite fille, Penny, qui se fait enlever par une méchante madame (oui j'étais obligée) : madame Medusa, afin qu'elle puisse s'en servir pour récupérer un ÉNORME diamant. C'est donc à deux petites souries d'essayer de la trouver et de la sauver.
Tout d'abord, je n'ai jamais vu un disney aussi bien foutu et artistique. Le générique de début est probablement mon générique de début préféré de n'importe quel film. La magnifique musique et voix qui accompagne les tableaux qui s'enchainent (PEINTENT À LA MAIN J'AI ENVIE D'AJOUTER) donnent l'impression (à moi petite au moins) qu'elle bougeait. C'était magique. En parlant de la musique, la bande son est parfaite, il y a pas une saturation musicale comme dans certains disney plus récents (Tangled I'm looking at you) et après 10 ans on se souvient toujours ds chansons chansons.

En outre, l'ambiance tout au long du film n'est pas celui d'un d'un film disney. On est en 1977 et Disney va mal, c'est juste avant la Renaissance Disney et les films réalisés durant cette période sont souvent tombés dans l'oublie (Quelqu'un s'en souvient de l'adaptation de Sherlock Holmes par le truchement d'une sourie?). L'atmosphère de ce film est mélancolique, cela n'a rien de joyeux ! Néanmoins, il y a une lueur d'espoir qui subsiste tout le long du film. De plus, la fin, bien qu'elle soit heureuse, ne l'est pas trop. Elle l'est assez pour que le spectateur soit satisfait, mais personne ne saute vraiment de joie.

En somme, ce film m'a profondément marqué quand j'étais plus jeune et reste mon Disney préféré. Celui là est calme et jolie et à un certain feeling qui est à la fois agréable et nostalgique. Aucun doute, je le montre à mes enfants dans 20 ans.