Loin de la reconnaissance des autres classiques du studios, Bernard et Bianca fait un peu figure de seconds rôles. Alors qu’il est au dessus de certains des premiers !
Une petite fille, Penny a été enlevée. Miss Bianca, une souris de Hongrie, se propose de la rechercher et emmène avec elle Bernard, simple concierge souris. Tous deux, ils vont aller dans le Bayou.
Et voilà donc le départ d’une histoire qui va se dérouler en Nouvelle Orléans et change pas mal des autres oeuvres du studio. En terme de scénario, on s’approche assez de certains polars noir, dans une version évidemment un peu adouci ici. Mais que ce soit les personnages, qui ne sont pas sans rappeler aussi Sherlock et Watson, l’ambiance ou l’enquête même, on est tout de même sur quelque chose d’assez sombre qui ne passerait plus forcément aujourd’hui. Ne serait-ce que pour l’intérêt porté à l’alcool, aussi un relent de polar noir !
En outre, la musique fait appel à un nouveau compositeur qui propose quelque chose de surprenant dans un premier temps, puis franchement plaisant. Et quelle joie de voir un Disney reprenant une certaine évolution et annonçant au passage quelques uns des gros succés à venir du studios. Un plaisir qui se retrouve aussi dans des personnages secondaires marquants, le tout pour un film qui, certes, n’entre même pas dans le top 10 mais s’en sort mieux que d’autre alors que le studios semblait dans une phase descendante…