Le plaisir (un peu) coupable

Cette critique vaut aussi bien pour les films de la saga que pour la série The Librarians.

Les aventures de Flynn Carson vous connaissez forcément, même de nom. Mais oui, vous savez, ce sont les films qui passent tout le temps sur les chaines de la TNT. Et que vous regardez avec dédain alors que vous cherchez un truc a regarder sur la grille des programmes.
Sauf que dans mon cas, le plaisir de visionnage a toujours été présent. Je me plonge toujours avec un grand plaisir dans ces films d'aventure sans grandes ambitions. Déjà je kiffe Noah Wyle. Je sais pas pourquoi, je le trouve juste cool, ce gars.

Surtout, vous entendrez partout dire que Flynn Carson est un Indiana Jones du pauvre. Et pour moi, c'est totalement, totalement faux. Jack Wilder, le mystère de la chambre d'ambre, ca, ce sont des Indiana Jones du pauvre.
Mais Flynn Carson a quelque chose que les autres n'ont pas : la série de film assume totalement ses moyens ou plutôt, son manque de moyens, et joue la carte du kitsch assumé, sans jamais se prendre au sérieux, sans jamais rien prétendre. Du coup, en regardant les films, on a l'esprit léger, nos yeux d'enfant, et le tout passe comme une lettre la poste. Du coup, Flynn Carson n'essaie jamais de faire de l'Indiana Jones, parce qu'il sait pertinemment qu'il n'y arrivera pas. Flynn Carson fait ce qu'il sait faire : du Flynn Carson.

Alors certes, c'est un peu un plaisir coupable. Mais un plaisir coupable reste un plaisir, et a chaque fois que je tombe dessus a la tele, je passe un bon moment Et c'est bien tout ce qui compte.