Que dire de ce film culte et rocambolesque de Carpenter ? Beaucoup. Beaucoup car il est à la fois renseigné sur le folklore chinois et en même temps tourbillonne dans la folie absurde de son scénario. Il raconte à la fois une histoire fantastique et s'ancre dans le social, est paradoxalement réalisé avec des bouts de ficelles et jouissif visuellement. En résumé un film qui connaît les codes du cinéma, joue avec, créé son propre genre dans le cinéma de genre.
Certains passages sont épiques (fail) comme le fait que le (anti)héros du film s'assomme lui même (et de quelle manière !), les gentils se font tous un signe de la main incompréhensible, un méchant enfle de colère jusqu'à littéralement l'explosion et … il y en a trop pour tous les citer et surtout pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui ne l'aurait pas encore vu.
Un film dingue marqué par la présence de l'acteur fétiche du réalisateur, Kurt Russel, qui livre une prestation drôle et pourtant viril. Mention spécial à ses bottes.