Le pauvre Munchausen a trop bu et trop mangé et son sommeil va être drôlement agité. Méliès utilise de façon magistrale les possibilités que donne un énorme miroir au-dessus du lit. Le voici d'ailleurs obligé d'obliquer légèrement l'axe pour ne pas piéger sa caméra... dans le regard du songeur miroir.
Le monde du reflet commence très calmement par ne représenter que les songes du rêveur endormi mais cela se complique bientôt... et au matin, nous avons la preuve que les deux mondes ont quelque communication évidente.
Calderon l'écrivait, Méliés le filme, cad le prouve.