Safarichard Thorpe
Assez faible dans la carrière de Richard Thorpe, un film d'aventure dont on ne sait jamais vraiment si le racisme dépeint provient de la reconstitution historique ou de la culture ségrégationniste...
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le 7 juin 2020
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Avez-vous remarqué que dans les films d’aventures de type safari :
- les animaux sont lâchés par paquets et défilent généralement de gauche à droite, certaines images étant issues de documentaires, d’autres étant réellement intégrées au film ;
- les héros cheminent généralement dans la brousse de droite à gauche ou face à la caméra ;
- lorsque nos héros cheminent, ils tombent invariablement nez à nez avec des lions ou des éléphants furieux ;
- lorsqu’ils traversent une rivière, ils attirent aussitôt tous les crocodiles de la région ;
- lorsqu’ils arrivent dans un village, le sorcier du coin ameute la population contre le danger de l’homme blanc et le héros doit montrer sa bravoure et/ou sa magie d’homme blanc ;
- Lorsqu’ils se réveillent le matin, ils s’aperçoivent que les porteurs se sont enfuis, effrayés ;
- lorsque l’héroine se repose sous sa tente, elle reçoit toujours une visite : araignée, fauve, bandit…et ne doit son salut qu’à l’irruption du viril héros…..
…. ?
Tous ces éléments sont donc bien présents dans Les aventuriers du Kilimandjaro, comme on a déjà pu les contempler dans Les mines du Roi Salomon, Safari, Tanganyaka….et ceci toujours pour notre plus grand plaisir. L’histoire est tirée d’un roman d’un célèbre chasseur britannique, John A. Hunter – nom prédestiné- qui guida une multitude de safaris en Afrique – d’après sa biographie, il aurait tué ou fait tuer 1 000 rhinocéros et 1 400 éléphants !!! -. Ce roman, African bush adventures, a été co-écrit avec Daniel P. Mannix, reporteur, écrivain et magicien – et oui ! – surtout connu dans nos contrées pour son roman The fox and the hound, en français Rox et Rouky…. mais je m’égare !!
Nos Aventuriers du Kilimandjaro racontent l’histoire d’un ingénieur, Robert Adamson, envoyé au Kenya pour suivre les travaux de construction d’une ligne de chemin de fer qui doit partir de Mombasa et se poursuivre jusqu’au Lac Victoria. Les responsables des travaux et leur équipe n’ayant plus donné signe de vie, notre héros est donc envoyé à la rescousse. A bord du bateau, il fait connaissance avec la belle Jane Carlton venue aux nouvelles de son père et de son fiancé qui faisaient partie de l’équipe disparue. Après avoir recruté des porteurs dans la prison locale, Adamson et ses compagnons partent sur un train plat – sans toit – pour aller jusqu’au bout de la voie ferrée. Se trouver sur un train plat revêt un avantage certain – pouvoir contempler les superbes paysages du Kenya et voir défiler les animaux sauvages – mais fait courir aussi de gros risques surtout que des trafiquants locaux sont à leurs trousses. On se doute donc que nos héros ne profiteront pas longtemps de leur voyage en train et qu’ils devront cheminer à pied à travers une nature belle mais hostile.
Certes, le film Les aventuriers souffre beaucoup de la comparaison avec Les mines du Roi Salomon, s’avérant beaucoup moins palpitant car manquant d’un certain souffle. Il est également empreint de naiveté et offre une vision assez caricaturale du pays où semble régner une totale anarchie et de ses habitants. Lors de la bagarre finale, on ne sait même plus vraiment qui est qui, au milieu des diverses bandes et des uniformes. On suivra cependant avec intérêt Robert Taylor et ses comparses à travers de beaux paysages du Kenya les menant jusqu’au Lac Victoria, en vue du Kilimandajro, - que l’on ne fera qu’apercevoir brièvement, malgré le titre !! Celui qui veut regarder un film d’aventures exotiques, aux belles images, ne boudera pas son plaisir devant ce film qui, sans être un chef d’œuvre, remplit honnêtement ses promesses.
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Créée
le 26 juin 2017
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