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Lavaperros, les basses besognes: Escobar du pauvre

34em film de l'année et découverte du nouveau film colombien proposé par Netfix


On suit l'histoire d'un Don Oscar, Escobar du pauvre dans une "empire" en plein décrépitude à l'image de sa villa qui est en embrouille avec un nouvelle arrivant à qui il doit une dette qu'il ne veut pas payé.
S'en suit un jeu de chasse à la souris à base de sac d'argent, meurtres et cocaïne.


C'est une histoire classique, sans de grands personnages charismatiques à la Escobar ou Montana avec de superbes mansions et une armée de mercenaires mais ici deux-trois voyous de seconde zone dont le pathétisme est criant de réalisme bien plus proche de la vérité que la version fantasmé par le cinéma américain.


Ces derniers, bandits sans envergure, se comportant tel les petites frappes des bacs à sable de quartier, confèrent au métrage, une pointe d'humour noir.


Si l'histoire est banale, rappelant sur certains points le bon "Lucky Strike de Kim Yong-hoon (voir ma critique), il en reste très loin de part son intrigue, cousu de fils blancs et plus ou moins bien amené, ou encore à cause de personnages pour qui je n'ai pas eu d'attachement, à peine un œil moqueur.


En effet, ceux-ci sont dans la droite lignée de ce que l'on peut attendre de ce genre de personnages même s'il est noté que le réalisateur a cherché à developper ses personnages (même secondaires) afin de leur donner une identité plus importante qu'un simple personnage fonction.


Les acteurs étant dans leurs rôles, délivrent une prestation correcte mais sans panache.


Concernant la narration, sans être irréprochable, elle fait plus ou moins le minimum syndical.


Au niveau de la technique, la partie visuelle est de bonne facture que ce soit au niveau de la colométrie, de l'étalonnage, composition des plans ou encore la luminosité, le réalisateur se faisant plaisir en multipliant les différents cadres et décors.


La partie sonore est fournissant le strict minimum quant à elle.


Au final, c'est un métrage moyen qui se laisse regarder, malgré ses importantes faiblesses, et qui ne restera pas dans les annales que ce soit pour les fans du genre ou le public lamda auquel j'appartiens.


N'étant pas fan du genre mais n'ayant pas foncièrement passé un mauvais moment devant et étant de bonne humeur, cela explique ma note et je vous recommande de vous faire votre propre avis dessus.


A découvrir pour les fans du genre ou sinon pour faire passer le temps pour des gens pas trop exigeants.

lugdunum91
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le 5 mars 2021

Critique lue 280 fois

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