Pour le rire de Fanny Ardant, et une distribution fabuleuse donne à ce film toute sa valeur : Laurent Lafitte délicieux, Catherine Lachens trop rare, Fanny Cottençon, Eléonore Bernheim et deux de mes fantasmes de jeunesse Jean-François Stévenin et Patrick Chesnais.
On ne va pas aux Beaux Jours pour le thème, banal, d'une jeune et belle retraitée cédant aux sirènes de l'amour, jeune homme, informaticien, qui doit lui sauver la mise avec son Internet évidemment (lui aussi) défectueux, Internet pas le jeune homme.
Tout cela est fort bien porté et bien amené, mais n'a en soi aucun intérêt.
Ce qui vaut ici c'est la technique, la diction, les characters, les jeux des comédien.ne.s, le mouvement de la caméra devant le fantasme, la mise en lumière des différences de générations (malheureusement frileusement portée par le scenario), les dialogues simples mais d'époque, l'abord de la sexualité (assez drôle je trouve - la première scène dans l'espace réservé au personnel est assez truculente).
Ce sont les archétypes que portent chaque personnage qui se répondent, et qui hélas se remettent en place ... Et pourtant il y a un âge à partir duquel finalement, on s'en fout.
Bonne séance !
* Un bémol sur la musique, il y en a qu'il en fait pas bon d'entendre même bien chantée.
Mais il y a Christophe et ses Mots Bleus et ça sauve tout.*