"Les Beaux Jours" qui donne le titre au film est le nom de l'association pour retraités actifs sensée apporter à ceux-ci une nouvelle jeunesse à base d'activités ludo-éducatives diverses et variées.
C'est là qu'échoue une fringante ex-dentiste à l'orée de la soixantaine (Fanny Ardant parfaite).
Elle y rencontre un sympathique et bohème formateur de 20 ans son cadet (Laurent Lafitte bien sans plus).
Une torride relation amoureuse va rapidement naître entre eux.
C'est de se postulat que le récit va se développer par petites touches impressionnistes dans le décor tristounet d'un front de mer hors saison.
On y découvre aussi une description un peu schématique d'un microcosme de "séniors" égarés dans ce qui pourrait ressembler à un asservissement consenti.
J'étais plutôt alléché par le synopsis lu dans Télérama et...assez déçu par le résultat final que je qualifierai gentiment de foutraque.
- Au commencement un gros problème technique : des dialogues souvent inaudibles débités par les personnages ( le preneur de son avait-il un problème de micro ou bien la diction des actrices et acteurs laissait-elle à désirer ??).
- La caméra flottante ne se place pas bien sur les visages et les cadrages sont souvent approximatifs. (on se croirait presque chez Mocky).
- Exceptée Fanny Ardant assez bouleversante, le reste de la distribution peine à incarner les personnages. J'attendais beaucoup mieux de Laurent Lafitte et Patrick Chesnais.
Une seule séquence très forte à mes yeux : celle dans l'aéroport entre Ardant et la vieille dame fort bien jouée par la surprenante Marceline Loridan-Ivens, toute d'humanité incarnée !
Dommage que le reste soit au niveau de l'intention.