Insoutenable
On sent bien quelque chose derrière, une once d'intérêt, mais elle disparaît dès les premières minutes quand on comprend qu'il ne va absolument rien se passer de tout le film. Un homme et une femme...
Par
le 12 oct. 2016
5 j'aime
Wenders restera toujours pour moi celui qui a littéralement fait chier son acteur Philippe Winter dans l'excellent Kings of the road - scène mémorable révélant bien l'esthétique "rock'n'roll" du réalisateur et le je m'en foutisme considérable dont il peut faire preuve quand cela le lui prend. Dans Les Beaux Jours d'Aranjuez, Wenders montre qu'il est encore capable d'une telle production fécale, mais cette fois-ci, c'est lui le créateur. Aidé il est vrai par son ami P. Handke (qui a pourtant signé dans le passé un théâtre beaucoup plus inspiré) qu'il lui prête son papier.
Anti-cinéma de plus d'une heure trente, dépourvu de mouvements de caméra, filmant un décor certes beau mais ne méritant pas plus qu'une scène de 5mn, garni de dialogues ampoulés, redondants et sonnant souvent creux, Les beaux Jours ne rappelant que par son titre Beckett n'est pas même intéressant pour son texte. L'adapter au cinéma, lui qui ne valait pas d'être mis en scène sur les planches, révèle l'impuissance d'un Wenders à qui le producteur P. Branco aurait pu demander de se retenir avec un peu de compassion pour le public.
Créée
le 17 mars 2017
Critique lue 577 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Les Beaux Jours d'Aranjuez
On sent bien quelque chose derrière, une once d'intérêt, mais elle disparaît dès les premières minutes quand on comprend qu'il ne va absolument rien se passer de tout le film. Un homme et une femme...
Par
le 12 oct. 2016
5 j'aime
Wenders restera toujours pour moi celui qui a littéralement fait chier son acteur Philippe Winter dans l'excellent Kings of the road - scène mémorable révélant bien l'esthétique "rock'n'roll" du...
Par
le 17 mars 2017
2 j'aime
L'idée d'un dialogue philosophique, métaphorique, intime entre deux êtres me plaisait sur papier, mais l'image a malheureusement était synonyme de déception. On espère à plusieurs reprises être...
le 17 nov. 2016
2 j'aime
Du même critique
Reconnaissons d'abord le mérite de Luca Guadagnino qui réussit à créer une ambiance - ce qui n'est pas aussi aisé qu'il ne le paraît - faite de nonchalance estivale, de moiteur sensuelle des corps et...
Par
le 17 janv. 2018
30 j'aime
1
Comédie romantique de ciné indé, au ton décalé, assez girly, un peu cheesy, pour grands enfants plutôt que pour adultes, bien américaine, séduisante grâce à ses acteurs (Saoirse Ronan est très...
Par
le 18 janv. 2018
26 j'aime
2
Pedro Costa soulève l'éternel débat artistique opposant les précurseurs de la forme pure, esthètes radicaux comme purent l'être à titre d'exemple Mallarmé en poésie, Mondrian en peinture, Schönberg...
Par
le 25 mars 2020
11 j'aime
11