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No crying
Excusez mes faiblesses, ce sont elle qui font qu'un film me touche. Non ce n'est pas forcement sale. J'étais aller voir Tabou et derrière moi y'avait un groupe de gens qui avait l'air de trop en...
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Benh Zeitlin, la proginiture spirituelle de Malick et de Miyazaki
Les bêtes du sud sauvages raconte la vie de plusieurs personnages vivant au bord du gouffre, qui malgré une fin imminente de leur petit monde ainsi décidée par dame nature, continuent de vivre avec fierté et joie. Zeitlin nous montre avec ferveur et poésie, à travers les yeux innocents d'une enfant, que notre monde tend à disparaître, que toute forme de résistance est vaine, qu'il nous reste finalement que notre fureur de vivre. Au diable la peur, ce n'est qu'un sentiment obsolète ! On y aperçoit la beauté fatale de Terrence Malick, très libre et ponctuelle. On y voit l’enchantement de Hayao Miyazaki, surréaliste mais à la signification évidente. Benh Zeitlin s'affirme et donne à son oeuvre une signature forte pour que nous, spectateurs, puissions y cerner la magnificence des petits gens et des petites banalités de la vie.
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Écrit par
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le 27 janv. 2016
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