Est-ce le système de production coréen ? Le creux de la vague ? Ou bien le fait de travailler avec une star de telle que Song Kang Ho ? Le fait est que, malgré un sujet typique de son cinéma, on ne reconnaît qu'assez peu la patte, et surtout la finesse d'écriture, de Kore-Eda.
Si il est incontestablement l'un des grands cinéastes de la famille, au sens le plus large du terme, il ne s'attaque cette fois-ci qu'à la parentalité, seul véritable dénominateur commun entre ces personnages, ayant tous un problème, ou une profonde blessure non-cicatrisée, à propos de cette notion.
Le film en lui même est assez à l'image des ses protagonistes, un peu simplistes, sans épaisseur, et manquant de réelles émotions au fil d'un scénario ne laissant qu'assez peu de place à la complexité des rapports humains.
Particulièrement dommage venant d'un réalisateur excellant tant à faire apparaître autant la beauté et la poésie que la difficulté et la dureté desdits rapports.