Les Bonnes Étoiles est un film sud-coréen écrit, réalisé et monté par Hirokazu Kore-eda, sorti en 2022. Après La Vérité (2019), il s'agit de son deuxième film réalisé hors de son pays natal, le Japon. Le film a été présenté en compétition au Festival de Cannes 2022. Il a remporté le prix du jury œcuménique et le prix d'interprétation masculine pour Song Kang-ho.
Présentation
De nuit, sous la pluie, une jeune fille apporte un bébé qu’elle dépose devant la « boîte à bébés » d’une institution religieuse et s’en va. Deux femmes (qui s’avèrent être des policières) surveillent ses agissements depuis une voiture. L’une des policières va chercher le bébé et le dépose dans la « boîte à bébés ». A l’intérieur de l’institution, un jeune homme qui y fait du bénévolat s’empare du bébé et l’emmène chez lui ou, plus exactement au pressing où il travaille avec un homme plus âgé. On comprend alors que les deux hommes font du trafic d’enfants et sont sous la surveillance de la police.
La jeune mère s’est ravisée et réclame son bébé. Il s’ensuit alors un road-movie mi-triste mi-comique à travers le pays où les trois protagonistes, auxquels se mêle un jeune enfant dégourdi qui s’est enfui d’un orphelinat, à travers le pays pour proposer le bébé successivement à deux couples.
Le 1er couple est recalé car notre trio comprend qu’ils ne sont pas là pour adopter eux-mêmes mais pour revendre le bébé à leur tour. La transaction échoue aussi pour le 2ème couple, pourtant cette fois sincèrement désireux d’adopter l’enfant, suite à l’intervention de la police.
Mon opinion
Les « bonnes étoiles », c’est ce quatuor de « bras-cassés » (la jeune mère, les deux complices, le petit garçon), certes embarqués dans un trafic, mais malgré tout désireux que l’enfant trouve un foyer aimant.
Je ne suis pas un grand adepte des films asiatiques. Il y a quelques années, j’avais vu Poetry, un autre film sud-coréen qui m’avait marqué par son esthétique mais, comme je l’ai écrit dans ma critique, j’étais resté extérieur et n’avais pas ressenti d’émotion en regardant ce film, tant cette civilisation me reste étrangère.
Il en est de même avec Les bonnes étoiles où les situations sont trop différentes des nôtres pour qu’on se sente vraiment concerné.