Cinéma, cinéma
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Réalisé en 1995 « Les cent et une nuits de Simon Cinéma » rend hommage au cinéma français et américain.
Le synopsis est assez simple. Simon Cinéma (Michel Piccoli) va fêter son 100e anniversaire. Il est le cinéma, à la fois acteur, réalisateur, producteur, il à tout fait, il a connu tous les plus grands, Orson Welles, Liz Taylor, Jean Renoir, Catherine Deneuve, … . Mais le vieux monsieur est fatigué et sa mémoire lui joue des tours, il a des hallucinations, et il se confond avec les grands noms du cinéma. Alors son valet engage une jeune étudiante en cinéma, Camille (Julie Gayet) pour lui remémorer par la discussion les grands moments du cinéma. Parallèlement Mika (Mathieu Demy) le petit copain de Camille tente de réaliser un court-métrage, mais n’a pas d’argent pour financer son tournage. Il compte sur Camille et sa proximité avec le riche, mais radin Cinéma pour lui soutirer l’argent qui lui manque. Lors des 101 jours de son contrat Camille voit ou entends parler de plusieurs grands noms du cinéma, Gérard Depardieu, Alain Delon, Jean-Paul Belmondo, … . Elle fait également la connaissance de Marcello Mastroianni, le fidèle ami italien de Simon Cinéma.
Le film réalisé par Agnès Varda est foutraque, comme cela semble être le cas pour l’ensemble de ses films. Personnellement j’ai bien aimé. Même si j’ai trouvé que certains passages allaient trop loin. En particulier le passage de la réception. Certes c’est un hommage au cinéma. Mais c’est un peu trop poussé à mon goût. En revanche j’ai particulièrement aimé voir défiler tous ces grands noms du cinéma qui viennent rendre visites à Simon Cinéma pour différents motifs. Par amitiés comme Depardieu, par devoir comme Alain Delon, pour l’aider comme Jean-Paul Belmondo, d’autres étant le fruits de son imagination comme Sandrine Bonaire qui revisite ses films, Catherine Deneuve en barque avec Robert de Niro, … .
De toute ces scènes avec les autres comédiens j’ai particulièrement aimé celle avec Gérard Depardieu, où les deux comédiens parlent de leurs morts au cinéma. Depardieu déclarant qu’il ne sait pas combien de fois on l’a tué, qu’on l’a fait mourir de toute les manières, mais qu’on l’a sans doute surtout flingué.
Si ce n’était l’histoire de Camille avec son amoureux interprété par Mathieu Demy, le fils d’Agnès Varda et Jacques Demy, et quelques passages trop poussés, le film ne serait pas trop mal. Sans être un chef d’oeuvre, il serait pas mal. Un film sympathique pour les amoureux du 7e art. Ce n’est peut-être pas le meilleur pour rendre hommage au cinéma, à l’égal de « Les acteurs » de Bertrand Blier. Mais ces films ont le mérite d’exister.
J’ai également aimé le mélange entre film et images d’archives. Mais c’est mon côté historien qui veut ça.
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le 2 déc. 2016
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