Il existe des destins, des vies, qui sur le papier peuvent donner lieu à de belles histoires. Un petit encart dans le canard quotidien ou une bio sympathique de quelques pages dans un magazine spécialisé leur rendent bien justice. Alors pourquoi vouloir en faire un film ? Encore une fois, ce n’est pas parce que l’existence d’une personne, ses actes, ses choix, ses combats sont intéressants, qu’en faire un film les rendra extraordinaires ou fascinants.
Les Chariot de feu rejoint alors des films comme The Lady de Besson ou encore The Social Network de Fincher. Les personnages qui ont fait ou font l’actualité, qu’elle soit politique, sociale ou culturelle ont très certainement un intérêt mais raconter leur vie dans un film, en a tout de suite beaucoup moins. Parce qu’au-delà de l’exploit, du record ou du combat, voir leur vie défiler est proprement chiant.
Ici il est question de deux types qui courent et qui vont participer à des JO. Bon. L’un le fait pour sa foi en Dieu, l’autre parce qu’il est Juif et qui, comme le dit Wiki « court pour combattre l'adversité qu'il a vécu à l'université de Cambridge ». Il faut avouer que ça casse pas trois pattes à un canard et que c’est en plus bien moins marrant que Rasta Rockett.
Après, l’histoire se suit bien, même si exempte de tout suspens ou tension dramatique, ce qui est fort dommage. Le gros point noir étant sans nul doute la musique de Vangelis, ultra connue et sur utilisée dans le film, qui finit par casser les oreilles. Oui, je l’admets, ce thème me pompe l’air.
En bref, loin d’être mauvais, Les Chariot de Feu raconte néanmoins sans grande originalité l’histoire sympathique de deux sportifs qui réussissent un exploit sportif. Bon…