Pour réaliser Les chevaux de dieu, Nabil Ayouch s’est inspiré des Étoiles de Sidi Moumen, un roman de Mahi Binebine relatant les cinq attentats-suicides du 16 mai 2003 de Casablanca. Les poseurs de bombes étaient tous habitants de Sidi Moumen, un bidonville voisin.
Traiter de la radicalisation religieuse au cinéma n’est pas une mince affaire. Ce sujet, éminemment délicat et contemporain, est plus adapté au format du documentaire qu’à celui du long métrage de fiction. Avec Les chevaux de dieu, Nabil Ayouch tente de s’en emparer. Si l’épilogue est d’une remarquable pudeur et justesse, tout ce qui le précède semble d’abord éviter le sujet avant de s’y frotter par petites touches. Lire la critique complète.