Avec son nouveau long-métrage, Yvan Attal s’attaque à un sujet complexe et polémique.
On aurait pu tomber dans la bien-pensance, dans l’anti-flic et bien d’autres déboires, il n’en est rien.
On aurait pu tomber dans l’inaction, dans la narration, dans l’indécision, il n’en est rien.
Avec Les Choses Humaines, le spectateur est plongé dans deux descentes aux enfers, celle de la victime et de l’accusée, et tente de percevoir la vérité.
Jonglant de rôle en rôle, on se sent tantôt flic, tantôt juge, tantôt témoin, tantôt victime, tantôt accusé, endossant la responsabilité d’une affaire qui prend aux tripes.
Le jeu des acteurs laisse parfois à désirer, le film reste lui un vrai jeu d’équilibriste qui nous tient en haleine pendant plus de deux heures.