Frenhofer: C'est l'histoire d'un critique de Sens Critique qui note un film avec un 5 baccarat.
5 baccarat, ça n'existe pas, c'est lui qui l'a inventé. Parce que , ce mec, il est bizarre, en fait.
Et alors, ce mec, pourquoi met-il un 5 baccarat ?
Je sais, c'est chiant, il l' a déjà expliqué dans plusieurs critique comme celle de Mother ! qui apparemment est l'une de ses plus lues et appréciées avec Les Tontons Flingueurs, La Nuit du chasseur, Happy Birthdead et Le Misanthrope...
Montesquieu: Oh, putain, Fren ! Tu nous fait Ch**** avec tes critiques vaseuses à la 5 baccarat ! Tu peux pas noter normalement comme tout le monde !
Frenhofer: Tout dépend de ce que tu appelles "noter normalement", Montes !
Montesquieu: Normalement ? Bah, j'sais pas moi, normalement, ça veut peut-être dire sans donner un sens bizarre à tes notes par exemple !
Frenhofer: Elles ont un sens bizarre mes notes ?
Montesquieu: Bah un peu, oui ! Tiens, on prend un exemple. Tu donnes un 5 à ce film ?
Frenhofer: Les Clefs de bagnole ?
Montesquieu: Oui, c'est ça, les Clefs de bagnole. Tu lui mets 5 ?
Frenhofer: Oui, mais non, mais pas tout à fait, en fait, tu vois ...
Montesquieu: Bref, tu lui mets 5. Tu sais ce que ça veut dire 5 sur Sens Critique ? Qu'est-ce que ça veut dire 5 sur Sens Critique ?
Frenhofer: 5. La moitié. La moyenne. Qu'est-ce que j'en sais moi, à la fin !
Montesquieu: 5, ça veut dire "décevant" ! C'est comme le Port-Salut, c'est écrit dessus. Ou à côté, peu importe !
Frenhofer: Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu ! Ecoute ! Si j'ai envie de lui donner un autre sens que "décevant" au 5, j'ai le droit, non? D'ailleurs, à chaque fois j'ajoute un coeur à mon 5 pour en faire un 5 baccarat. Parce que, sérieusement, tu as déjà vu une oeuvre décevante tenir à coeur, toi ?
Montesquieu: Excepté certains nanars ...
Frenhofer: Tu vois ? Eh bien, là, c'est pareil: 5, parce que nul et coeur parce que c'est génial. C'est logique, non ?
Montesquieu: Pas vraiment, j'regrette ...
Frenhofer: Et puis, tout le monde sait que je suis fan de James Bond. Et James Bond, il joue au baccarat. Et au baccarat, le 5 sert autant à dire qu'on a de 0 à 5 que de 5 à 9 dans la main. That's why.
Montesquieu: Arrête tes conneries ! A part toi et moi, j'vois pas qui d'autres sur Sens Critique sait que tu es fan de James Bond !
Frenhofer: Ma critique de Casino Royale a gagné à La Meilleure Critique de socrate, j'te ferais dire !
Montequieu: Ah ? Et tu connais beaucoup de gens qui connaissent La Meilleure Critique de socrate, toi ?
Homme masqué: Oui, moi. Et je confirme, Frenhofer est fan de James Bond. Il casse assez les pieds à Fiuza comme ça pour que tout le monde le sache !
Montesquieu: C'est qui ce type ?
Frenhofer: C'est Behind le masqué. Il a l'habitude de faire des caméos dans certaines de mes critiques. Mais discrètement, puisqu'il est masqué.
Montesquieu: Ah ... De quoi parlait-on ?
Frenhofer: De James Bond. Dès que je peux, je case une référence à James Bond.
Montesquieu: Peut-être mais à la base ?
Frenhofer: De .... de .... de .... Mince ! Je l'ai sur le bout de la langue en plus !
Ratdebibli (chuchotant): Les Clefs de bagnole !
Frenhofer: Ah, oui ! C'est ça ! Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie !
Montesquieu: Et tu lui mets un 5 baccarat parce qu'il serait à la fois nul et génial, c'est ça ?
Frenhofer: c'est ça.
Montesquieu: Et ?
Frenhofer: Et quoi ?
Montesquieu: Bah, c'est tout ?
Frenhofer: Que veux-tu de plus ?
Montesquieu: Moi ? Rien ... Non, c'est juste que, d'ordinaire ... on justifie son choix, on développe, on ...
Frenhofer: Je vais quand même pas développer pendant 1h30 sur ma note Sens Critique pour Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie ?
Montesquieu: Bah, si.
***
micro-trottoir
Pensez-vous que Frenhofer doive expliquer sa note pour Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie ?
Sergent Pepper: Si t'as pas d'c***, bonhomme, personne t'oblige !
Behind: Déclaration anonyme ... OUI !
Aurea: Non, parce que, de toute façon, ce film, c'est de la m**** !!!
Brune Platine: Oh, oui ! Tu lis ma réponse comme tu veux!
San Felice: Pourquoi pas ?
socrate: Ce serait quand même mieux ...
real_folk_blues: Oui !
Miles QUARITCH: OUI !!!!!!
Templar: Moui ...
Clara-Gamegie: Oui.
Gand-Alf: Oui, oui, oui ...
Raphoucinévore: Oui ! J'aime !
Step de Boisse: Oui !
Fuzia: Vas-y, Freny !
KND: Oui !
limma: Oui, j'ai hâte !
Zombiraptor: hum, oui ?
Matrick82: Moi, perso, j'm'en fous !
Senscritophiliste: Oui !
Eric31: Oui !
Tonto: Oui, je suis venu pour ça ! Sans ça, remboursez-moi !
Val_Cancun: Oui !
Rcan: Oui ...
Le Tigre: RRRRRRrrrrrr (ça veut dire "oui")
MiamSolo: Oui, sans doute ...
Hypérion: Allez, ma B.A du jour ! Oui !
ManuKat: M'est avis qu'y ferait bien mieux de réviser ses notes de synthèse. Mais on va dire oui.
Plume 231: Nulla dies sine linea. Oui, pour faire court.
Djee Van Cleef: Dur de faire moins original que "oui" ou "non" ... je vais dire "peut-être"
Halifax: Oui !
AMCHI: Oui !
Impétueux: Non, c'est bien trop prosaïque tout cela !
Pat_Monkey: Oui !
guyness: Voire ...
Mia-Landa: La la la la la la la la ! (ça veut dire "oui" )
PaulDenton: Oui.
Ticket: Moui ...
Evy: J'me tâte ... mais vraiment, hein ? avec ma [https://www.youtube.com/watch?v=abPB5QcWavc]
Velvetman: Oui !
Vincent_Ruozzi: Oui, aussi .
Westmat: Oui, naturellement.
CinAdri: ça dépend, ça parle de dragon ?
Watchsky: Frenhofer ! C'est toujours un succès ! Avec un peu de piment d'Espelette ...
Jackal: Mouais ... s'il le faut vraiment ...
Docteur-Jivago: Oui !
Ticket-007: Yeah, baby !
Alligator: noooui ?
Before-Sunrise: hum, hum.
EIA: ouais ...
Palpathune: C'est gratuit, j'espère ?
Emma Peel: I'm the Money.
Bondmax & Stark_07: Every penny of it !
Ruhenheim: Hum ? Laissez-moi dormir !
See Real: Bah ... allez, oui !
Darkkhan: Oui ! Try if you can !
Plug_in_Papa: NON ! NON ! NON ! ET NON ! M****** !
Maurice Lapon: Vous pouvez répéter la question ?
Volpardeo: ...
Theloma: Oui !
Petitbarbu: Oui !
Perce-Neige: Moins je le lis, mieux je me porte !
Cédric Moreau: Oui.
Sam Lowry: Oui...
L'Homme qui lit: Je passe !
Alyson_Jensen: C'est qui ça déjà, Frenhofer ?
Nelly Merchan: Oui !
Long Jane Silver: Oui !
Alex Sordo: Coup de coeur !
Oneiro: Oui !
Anomaly: Oui !
Black-Key: Oui !
Cineman75: Oui !
Kalimera: Non, j'déteste ce type !
mymp: Oui !
Rawi: Oui !
Gothic: Oui !
Lonewolf: ALLONS-Y !!!
La Tentatrice Chaude: Oh, oui ! Oui ! Oui ! Oui ! Encore ! Encore ! [https://www.youtube.com/watch?v=abPB5QcWavc]
Apostille: Oui !
Poisseman: Moi, j'suis pas contre !
Amandine Crève-Coeur: Oui !
JZD: Oui ...
Sharnalk: Oui.
Pulsar: BIP !
letitmec: Oui !
Torpenn: Oui !
Dany80090: Oui !
Electron: Oui ! Et à l'heure, cette fois !
Ghislain_B: mouais ... pourquoi pas ?
Justine Wind: Oui !
raisin-ver: Sous forme de BD, oui, ça se discute ...
Dernière Bienséance: Vous ne voulez pas connaître ma réponse !
Bénédicte Leconte: Il ne s'améliore pas, avec ses critiques. Il faut les rédiger de manière plus sérieuse, comme avant.
fleurblanche: Oui !
Lucas-Gaudichon: Je demande l'appel à un ami !
Taurusel: Oui !
Bolosse: Oui. Non. Oui. Devinez, devinez, devinez ce que je pense ! ah, ah, ah !
Ratdebibli: Cette critique est déjà bien trop longue !!!!!
Thaddeus: Débattons, si vous le voulez bien, du questionnement posé ...
Ratdebibli: Ah, non ! C'est pas vrai !
Thaddeus: Frenhofer doit-il expliquer sa note ?
Tout dépend de l'approche que l'on a, selon une conception gestaltiste de la chose, de la note et de la critique. Une note, c'est, en règle général, un chiffre ou un nombre censé évaluer la valeur d'une oeuvre. Mais tout un chacun ne conçoit pas ces chiffres et nombre de la même manière, avec le même sens. De surcroît, une même note chiffrée peut être attribuée à deux oeuvres très différentes pour des motifs eux mêmes extrêmement divergents. Par voie de conséquence, la note chiffrée seule ne suffit pas. Il s'agit donc, chaque fois que cela est rendu possible par les contingences matérielles, rendre compte par des remarques précises, organisées dans une argumentation pointue, de son ressenti de l'oeuvre.
Néanmoins, Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie peuvent-elles être vues comme une oeuvre, à proprement parler ? Voilà une plus vaste problématique à laquelle il serait bien long de répondre ici avec exhaustivité, mais à laquelle il est possible de répondre dans une liste participative de Frenhofer prévue à cet emploi.
Je me bornerai à répondre qu'à se stade de la lecture de cette critique, chacun choisit de continuer à lire ou non.
Ratdebibli: Fren ! Sérieusement ? Tu veux ma mort ?
***
Montesquieu: Bref ... le oui l'emporte. Tu n'as plus le choix.
Frenhofer: Et m**** !
Bon,pourquoi un 5 baccarat pour Les Clefs de bagnole ?
Depuis le début de cette critique, vous vous en êtes sûrement aperçus, je m'adresse évidemment à ceux et celles qui sont encore là, j'ai pastiché Baffie.
Vous avez pu remarquer combien il est à la fois cool et chiant d'avoir un casting babylonien pour ne rien en faire d'intéressant. Vous avez remarquer combien un faux micro-trottoir peut être drôle et ennuyant à la fois.
Comme Baffie qui explique comment l'on fait un film, je vais expliquer comment l'on écrit une critique.
Donc, toujours, une thèse / une antithèse et une synthèse.
Par exemple, je ne sais pas, moi : 1) L'Aventure d'un film plutôt qu'un film d'aventures / 2) Une escroquerie intellectuelle / 3) Un chef-d'oeuvre ou un navet en fonction des spectateurs.
On est d'accord ? Donc, on y va !
L'Aventure d'un film plutôt qu'un film d'aventures
Les Clefs de bagnole peut revêtir un génie gidien, rivièresque, ricardiousien, type du nouveau roman.Comme ce dernier, il est sans doute victime d'une méfiance à l'égard d'un créateur de fiction se mettant en scène créant de façon performative son oeuvre.
C'est ainsi que les aspects diégétiques et financiers jouent un rôle essentiels dans l'intrigue. Le producteur vient réclamer de l'argent pendant le tournage; la diva susceptible - Jamel Debbouzze pour ne pas le nommer - demande à jouer un rôle si particulier qu'il faut bien trouver un moyen de l'intégrer à l'histoire; un stagiaire a mal arrangé les sons ce qui a pour conséquence de faire sonner le bouton d'entrée et le téléphone de la même manière, par exemple.
Cela permet aussi une charge et une caricature violente du monde du cinéma: la scène de bistrot où l'on égrène sur un tableau noir le cahier des charges exhaustif d'un film réussi en est un parfait exemple.
Une escroquerie intellectuelle
Mais d'un autre point de vue, comme ce fut le cas pour Le Journal des Faux-Monnayeurs d'André Gide, on peut aussi pointer une tentative de faire un navet qui s'auto-justifie en prétendant être la parodie du tournage d'un navet.
Facilité de l'intrigue qui suit les délires de Laurent Baffie plutôt qu'une véritable logique; gros casting cache-misère assumé par un échange de répliques au sujet de Gérard Depardieu, les ingrédients d'une copie paresseuse d'un Sacré Graal (mélange film, dessin animé 2D,3D, pâte à modeler animée et micro-trottoir): tout est bon pour sauver la bouse d'elle-même.
Chose de plus en plus courante, le film se protège de ses futurs critiques en les taclant dans son déroulement même, sans leur laisser le temps de se faire un avis. Pire, le film s'auto-proclame "une merde" et déconseille au spectateur d'aller le voir dès l'affiche: une véritable escroquerie !
Un chef-d'oeuvre ou un navet en fonction des spectateurs
Alors, film génial dans la veine du Nouveau Roman affirmant l'ère du Nouveau Film ou navet couard qui s'auto-défend avant même de perdre toutes ses chances ?
Chacun se fera son avis.
J'ai personnellement bien ri et j'ai personnellement réprimé plusieurs soupirs d'exaspération, égaux.
D'où mon cinq baccarat.
J'ai failli stopper en découvrant Jamel et sa troupe de rires off incarnés, censés nous faire comprendre que leur leader est à mourir de rire. Je suis resté sous le charme de Sophie Marceau lançant le film. Mon esprit vernien a adoré l'intérieur de l'appartement imaginaire de Baffie, j'ai redécouvert Bigard sous un jour plus intéressant que d'ordinaire. J'exècre Baffie mais, dans ce film qui est le sien, je parviens à l'apprécier. Ne serait-ce que lorsqu'il se pose en victime de son personnage de Tout le monde en parle.
Quelque chose à ajouter, Montesquieu ?
Montesquieu: Oui ! J'ai honte ....