Balada Tristé
Original ! Un film-documentaire surréaliste sur l'univers burlesquo-inquiétant des clowns. Fellini s'interroge (avec fascination, nostalgie et tendresse) sur le devenir de la profession dans une...
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le 17 avr. 2012
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En travaillant pour la télé, Fellini s'essaie à un genre nouveau. Sorte de documentaire/reportage mais avec intégration de l'équipe de tournage censée rester hors cadre dans le cadre...
Bien sûr, tout n'est que spectacle et la moindre interview est jouée et écrite.
En quête d'une vérité sur le clown (et sur lui-même), Fellini reste fidèle à lui-même et à son propos qu'il illustre comme nul autre: tout est spectacle, la vie est un immense spectacle. Bergman dirait tout est théâtre. Il y a une différence presque géographique entre les deux, rien de plus.
I clowns en renonçant à une narration fluide n'a peut-être pas l'attrait de films précédents (même si le Satyricon à sa manière explorait un récit troué aussi, en séquences isolées ou presque) mais il prépare, consciemment ou non, le film à venir, Roma, par sa forme et par quelques unes de ses idées, comme ce défilé de mode des costumes de clowns qui deviendra ce chef-d'œuvre que l'on connaît.
Des éclairs de génie traversent fréquemment I Clowns, de même qu'une tendresse bien à lui: sentiment de monde disparu auquel Fellini rend vie tremblante et douce. Pour s'en convaincre, la scène finale avec tous les clowns en parade d'artifice...
Créée
le 13 oct. 2015
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