La critique la plus juste que l'on puisse faire à ce film, c'est qu'il n'émeut pas; pas beaucoup.
En cause pleins de choses que l'on puisse nommer techniquement. Éléments sur lesquelles je ne m'attarderai pas ici. Tel est le rôle que je ne veux pas me donner aujourd'hui.
Il y a une carence dans la clarté de la douleur. Certains éléments sont filmé de manière un peu trop intelligente à mon goût. Là où on devrait être ému, on réfléchit. C'est un film politique avant d'être un film esthétique. Tout converge dans cette volonté de montré de manière brutale une histoire si quotidienne qu'est la colonisation par les occidentaux.
Là dessus je pense qu'il n'y a pas grand chose à redire. La scène de fin est juste brillante dans son approche et résume tout comme une formidable note d'attention.
Le visuel est génial. Ces décors formidable avec cette image si organique, là est l'une des grande réussite du film.
Peut-être que le propos aurait été plus fort si l'on avait parlé plus en profondeur de la fragilité de ces corps indigènes. Que ce qui a de terrible, au delà du crime, c'est l'aveuglement du petit démiurge qui même, étant progressiste, est incapable de cerner la grandeur de ce qu'ils traversent et ce dont-ils ont vraiment besoin.
Dans un sens érudit, très assumé, j'irai parlé de la fameuse recherche de beauté. Autant parlé de petits plaisirs du quotidiens si l'on est trop rebuté par ce termes.
Un film à voir. N'oublions pas.