Qui sont musiciens, la vie d’un groupe amateur qui rêve de gloire à 25 ans …. C’est exactement ça.
Quel que soit le style musical joué ou l’époque, que vous soyez fan de rock, métal, ska ou punk, on retrouve les mêmes éléments.
Les auditions surréalistes avec des gens qui ne savent pas jouer/ chanter, les débuts difficiles, les anciens un peu mythos sur les bords, les jolies choristes qui font tourner les têtes et amènent la discorde. Avoir un « vrai » travail ou passer pro ?
Toutes ces phases sont bien montrées par le film. Alan Parker est synonyme de qualité et ce long métrage ne déroge pas à la règle.
La spécificité tient ici que ça se passe à Dublin, en Irlande, au tout début des années 90, et que la joyeuse bande des Commitments joue de la soul, musique Noire des années 60 aux États-Unis.
C’est un sacré pari, mais ils le relèvent avec brio.
La bande son du film est de toute beauté.
Même quand on ne connaît pas trop cet univers, force est de constater que leurs reprises envoient du lourd. Emportées par un chanteur particulièrement bon et charismatique (malgré un caractère difficile) et des choeurs excellents.
Les musiciens ne sont pas en reste, que ce soit la gratte, la basse , le piano ou les cuivres, chacun apporte sa pierre à l’édifice de ce Big Band.
Et… comme dans tout groupe qui se respecte, dès que le succès pointe le bout de son nez, les tensions internes le font exploser en vol.
C’est profondément humain et réaliste.
C’est particulièrement bien vu de conclure le film avec une séquence : mais que sont-ils devenus ? Quelques années plus tard.
Excellent film qui n’a pas pris une ride, 30 ans plus tard.