Au menu aujourd'hui coquillettes au navet.
Aujourd'hui n'ayant, comme d'habitude, rien d'autre à faire de ma journée j'ai décidé de voir un autre film crétinoide. J'ai donc pris ma carte illimité et mon pass navigo pour me rendre au MK2 Quai de Seine. Après un trajet en train, puis métro puis bateau (l'usage du bateau qui relie les MK2 Quai de Seine et Quai de Loire à travers le canal Saint Martin est recommandé) je me retrouve dans la salle 3 en train d'attendre un film qui s'annonce comme tellement pourri qu'il en devient drôle.
Et pour ça j'ai pas été déçu.
Les coquilettes ne se raconte pas, les Coquillettes se vit.
Tout commence dans un appart où 3 amis, Sophie, Camiile et Carole se réunissent pour bouffer des coquillettes.
En attendant elles se remémorent leur virée au festival de Locarno qu'elles vont nous raconter en long et en large.
Sophie est réalisatrice (comme l'actrice réalisatrice "scénariste" qui l’interprète) et présente un film au festival de Locarno, elle cherche absolument à rencontrer l'acteur Louis Gallois qui doit être présent à ce festival.
Camille, est casée mais cherche à Locarno à vivre une aventure avec Martin qu'elle a embrassé langoureusement le soir de leur arrivée à Locarno dans la boite de nuit Le Lido (où une bonne partie du film va se dérouler).
Carole de son coté cherche simplement à baiser car elle ne l'a pas fait depuis 16 mois (y en a qui l'ont pas fait depuis 15 ans et à l'insu de leur plein gré en plus, et pas faute d'avoir voulu...).
Le film nous raconte les tribulations de ces 3 c... pendant 75 minutes.
J'ai beaucoup rigolé en regardant cette ânerie et pas forcément au degré voulu par la réalisatrice.
Le film nous permet de voir comment c'est une fille vu de l'intérieur (si, si) et réussit le tour de force de faire passer Arrêtes de Pleurer Pénélope le film (si, si il y en eu un) pour un chef d'oeuvre du 7eme art.
Tout dans ce film est à jetter, l'image est moche et puis la robe Donald Duck que porte Camile...
Tout ça est surréaliste...
La question que l'on se pose après la projection de ce truc c'est de savoir pourquoi en pleine période de crise on continue de donner des sous à des merdes pareilles (et encore aucune chaine de télé n'a mis de sous la dedans c'est déjà ça).
A oublier sauf si comme moi vous êtes amateurs de films tellement ratés qu'ils en deviennent drôle.