Une sorte de boursouflure théâtrale dont Richard Burton est la grenouille se gonflant devant le bœuf. Et d'ailleurs ni l'un, le bœuf, ni l'autre, la grenouille ne savent de quoi il retourne, de quoi ils parlent au juste, tellement c'est 'intelligemment' écrit. Une sorte de piqûre de rappel pour Tony Richardson qui s'est bien rattrapé ensuite et qui évitera ce genre d' "acteurs"... capable de saccager toute l'authenticité de scènes de marché ou d'idées qui auraient pu fonctionner autrement jouées. Richardson retrouvera, allégé du poids de la mise en scène théâtrale, la grâce de la mise en vie, le goût du miel cinématographique.
Voir le générique magnifique et partir. Ou rester éventuellement pour Claire Bloom.