Il y a bien peu d'adaptations au cinéma de l’œuvre de Michael Moorcock. Le cinéaste anglais Robert Fuest releva le challenge. Point de départ du récit : Le savant Jerry Cornelius a enterré son père en Laponie et revient à Londres pour affronter son frère Frank qui détient sa sœur Christina. D'emblée, on est surpris par une atmosphère étrange, irréelle, déconcertante. Un récit d'anticipation au look british, un voyage à la narration confuse. A l'évidence, il s'agit d'un projet ambitieux mais qui manque cruellement de maitrise. Fuest propose également de nombreuses audaces visuelles - souvent psychédéliques - aux limites du kitsch.