Il est question ici de liberté, de beauté et de générosité.
Les trois personnages principaux partagent bien évidemment une souffrance commune, l'exclusion dans ce cas. La réalisatrice parallélise leurs histoires et use de métaphores pour créer une structure finalement très classique. Peut-être trop pour certains.
Avec des sujets pareils, on pourrait avoir peur que le film joue la carte de la facilité, et s'il en frôle parfois la limite, je n'ai pas trouvé qu'il était tombé dans le même piège que Still the Water. C'est traité avec beaucoup de simplicité, sans maladresse ni naïveté.
Je commence par contre à sérieusement saturer du piano pour émouvoir. Dans l'ensemble, les principaux thèmes sont très bons mais manquent de variété et d'originalité.
C'est joli, ça prend son temps, et c'est à la fois très simple et très efficace.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films de 2016 et Les meilleurs films des années 2010
Créée
le 16 févr. 2016
Critique lue 278 fois
2 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Les Délices de Tokyo
C’est toujours un regard empli de tendresse que Naomi Kawase porte sur les destins humains. Ses personnages sont éphémères, discrets, aux trajectoires modestes. Ce sont ceux qui n’existent pas aux...
Par
le 24 nov. 2015
62 j'aime
3
Sentaro (Masatoshi Nagase) fabrique et vend des dorayakis, pâtisseries traditionnelles japonaises, de petits gâteaux fourrés à l’«an», une pâte de haricots rouges confits. Il est triste et effectue...
Par
le 31 janv. 2016
47 j'aime
8
Décidément, une fois de plus, c'est le cinéma extrême-oriental qui m'aura donné le plus d'émotions cette année. Une preuve de plus m'a été offerte, aujourd'hui même, par ce très beau film, le premier...
Par
le 8 déc. 2016
37 j'aime
2
Du même critique
Ce qu'il y a de génial avec les films d'animation en France, c'est que même avec des dizaines de contre-exemples certains parents continuent d'associer le genre à celui de "films pour...
Par
le 21 nov. 2016
2 j'aime
1
Mouais. J'ai beau reconnaitre la plupart de ses qualités, Code Inconnu m'a ennuyé. Le rythme n'est pas le problème. Il est symptomatique de l'orientation qui a été prise, mais ne m'a pas directement...
Par
le 17 avr. 2016
2 j'aime
Il est question ici de liberté, de beauté et de générosité. Les trois personnages principaux partagent bien évidemment une souffrance commune, l'exclusion dans ce cas. La réalisatrice parallélise...
Par
le 16 févr. 2016
2 j'aime
1
