Comment sortir de la prison dans laquelle la société peut, parfois, nous enfermer ?
C’est une poésie naturelle et culinaire que nous récite la réalisatrice. Dans ce film, rien n’est forcé, tout est naturel. Tel le vent qui souffle sur les feuilles d’automne, le film nous accompagne avec douceur et calme sur le chemin qu’emprunte ce scénario. Cette oeuvre repose sur un parallèle entre la cuisine et la nature.
Il est également primordial de souligner que les sons prennent une part très importante dans cette oeuvre. Si l’on ferme les yeux, nous sommes incapable de différencier les doux sons de la nature de ceux de la cuisine de Tokue. Naomi Kawase souhaite clairement nous faire passer un message écologique. L’homme et la nature ne doivent faire qu’un. Sans elle, toute forme de vie est impossible.
Alors certes, la société peut parfois être très dure et injuste, mais elle est nécessaire pour régir l’homme. Seulement il est tout de même important de se rendre compte que c’est une addition d’individus qui la compose. Cette oeuvre nous prouve que si nous pouvons rendre la société abominable, nous pouvons tout aussi bien l’embellir avec de petits actes positifs. Et ainsi transmettre à nos futures générations, un monde qui n’en sera que meilleur.
Ma critique plus détaillée sur mon blog =====> ici
J'y détaille une analyse des couleurs du film