Du maïs sans popcorn

En traversant le Nebraska, un jeune couple renverse en voiture un garçon qui était déjà sur le point de mourir, la gorge tranchée. Ils vont faire la rencontre d'une secte où ses membres sont des adolescents de moins de 18 ans, et qui se cachent des adultes en allant dans les champs de maïs.

Le film est tiré d'une nouvelle de Stephen King de la fin des années 1970, qui m'avait surpris par sa noirceur, mais dans l'histoire, c'est proche des Révoltés de l'an 2000. C'est aussi l'une des rares fois où on peut voir Linda Hamilton, à la même période que Terminator, dans un rôle principal. Mais en fin de compte, j'ai trouvé ça assez faiblard, et assez peu angoissant, surtout pour s'attaquer à un tabou au cinéma qui est la mort d'enfants. D'ailleurs, ils ont plus l'air d'avoir 20 ans ou plus, à l'image du chef de la secte, Isaac, joué par John Franklin qui en avait lui 25 alors que tous sont censés être âgés de moins de 18 ans, sinon ils se font tuer par une force occulte.

Ce qui est dommage en fin de compte, c'est d'avoir changé la fin pour en faire quelque chose de positif, là où Serrador allait jusqu'au bout de son concept. Il reste la première scène du film, où les enfants prennent le pouvoir sur les adultes de cette petite ville, et où ils tuent peu à peu, mais c'est une adaptation assez faible.

Cela dit, le film aura connu un succès, compte tenu de son budget, suffisamment pour créer une franchise de plus de dix (10 !) suites, et des séries télé, ce qui en fait l'adaptation de Stephen King la plus exploitée depuis.