LES DENTS DE LA MER est un grand classique de l'histoire du cinéma, et le film qui propulsé un des grands réalisateurs de l'histoire du cinéma : Steven Spielberg.
A quelques jours du 4 Juillet dans la station balnéaire d'Amity, on retrouve une jeune vacancière atrocement mutilée par un requin. Mais pour éviter la panique dans la station, la cause officielle de la mort est une noyade. Mais après un autre drame provoquant la mort d'un garçon et qui a été vu par de nombreux témoins, une chose est officialisé : un grand requin blanc rôde dans les plages d'Amity. Le shérif Brody va s'associer à Matt Hooper, scientifique spécialisé dans les requins et Bart Quint, homme solitaire et chasseur de requin, pour éliminer le requin qui sème la terreur dans les environs.
Ce film est absolument culte, déjà premièrement pour avoir propulsé Spielberg, mais aussi car c'est considéré comme le tout premier blockbuster du cinéma, en étant à l'époque le plus gros succès commercial du cinéma. Ce film a également lancé un sous genre du cinéma d'horreur, le film de requin, et LES DENTS DE LA MER en est le principal référent de nombreux films de requins qui vont tenter de surfer sur le succès de ce classique, au point que ce genre finisse par être usé jusqu'à la corde. Et c'est à cause de ce film qu'on a beaucoup de crainte envers les requins, surtout que ça à l'époque foutu la frayeur à de nombreux baigneurs.
Pour commencer, ce qui fait de ce film une véritable réussite, c'est la mise en scène de Steven Spielberg qui est superbe et qui n'a pas vieilli. Déjà elle est immersive même en dehors des scènes de requins avec de nombreux longs plans durant les moments de dialogues. Et le point le plus important qui ressort de la mise en scène est sans aucun doute la tension qu'elle procure avec les scènes du requin. En parlant du requin lui même, il est vraiment imposant. Durant une longue partie du film, on ne le voit presque pas, Spielberg arrive parfaitement à créer une véritable tension rien qu'en suggérant sa présence. On a d'excellent mouvements de caméra qui te suggère la présence du requin sans directement te le montrer, notamment les scènes sous l'eau où on voit à travers les yeux du requin. Il apparaît petit à petit au fil des scènes, d'abord en voyant une partie de lui sous l'eau, et on le voit complètement à la fin. Il est vraiment très bien fait quand on le voit, et il reste imposant malgré les effets d'animatronic. Et les scènes de tensions sont excellentes et sont devenus cultes, que ce soit la première scène d'attaque avec la nageuse la nuit, la première scène de la plage sur la mort du garçon avec le zoom culte sur Brody, la scène de nuit avec les pécheur, la plongée d'Hooper la nuit, la scène du 4 juillet ainsi que le gros climax à la fin où les trois protagonistes sur le bateau se retrouve face au requin, avec des scènes de tensions remarquables comme le moment où Hooper est dans la cage à requin. Les scènes de meurtres sont assez brutales également, dont la scène sanglante où Quint se fait déchiqueter par le requin.
L'histoire en elle-même est excellente et est surtout porté par son trio d'acteur remarquable, Roy Scheider, Richard Dreyfuss et Robert Shaw. Les trois acteurs arrivent à rendre leur personnages attachants et mémorables, avec Brody et Sneider qui tentent de convaincre le maire que le requin rôde toujours dans les plages (avec aussi Brody qui remet en cause ses actes de ne pas avoir officialisé la présence du requin avant, ce qui a provoqué la mort de l'enfant), et surtout Quint, un chasseur de requin charismatique, qui a une haine envers ses derniers et qui veut être le seul à toucher la prime. Et avec ses trois personnages, on a surtout la scène de nuit dans le bateau avec le monologue de Quint où il explique sa haine envers les requins avec l'histoire du naufrage de l'Idianapolis durant la Seconde Guerre Mondiale.
Après LES DENTS DE LA MER est culte de par ses dialogues "Il nous faudrait un plus gros bateau" et aussi par la célèbre musique de John Williams qui renforce la tension des scènes.
Un film culte qui a propulsé l'ère des blockbuster et la carrière d'un grand réalisateur.