*Jaws*, Les dents de la mer. Un bon Spielberg qui nous immerge sur la belle plage d’Amity. Une ville symbole d’amitié accompagnée du soleil et des activités touristiques prisées. Le cadre large tant aimé par ce grand réalisateur a tout pour être parfait mais semble plus-tôt faire peur. L'infinité de l'horizon marin est angoissant, le large est craint justement par notre protagoniste joué par Roy Scheider. D’ailleurs, à la fin de ce film,  le terme « Eau » représente, plus qu’une matière. C’est un lieu de vie, un environnement sous notre propre élément.
Enfin, pourquoi je ne vous cite pas la menace ? Je respecte le rythme du film. En effet, le monstre est donc un énorme requin qui se nourrit d’humain. Nous sommes dans son élément après immersion dans les premiers plans et nous nous y baignons via une jeune femme en état d’ivresse. Oui, j'ose dire qu'en s’éloignant du rivage, « elle y a laissé ses fesses ». Spielberg nous initie en alternant les plans de part la vue subjective du requin. Rien ne l’arrête. Après tout, il est dans son élément.
Cet événement tragique se déroule avant l’arrivée des touristes. Les autorités sont informées dont le maire. Ce dernier insouciant garde les plages ouvertes et laisse le secret glaçant au fond de l’eau.
Sauf qu’à l’arrivée des touristes, la station balnéaire est surveillée car des bénévoles, dont Martin Brody, notre protagoniste, souhaitent « pêcher le poisson ». De nouvelles victimes, de nouveaux personnages. Martin est accompagné de Matt Hooper, un océanographe joué par le célèbre, Robert Dreyffus. De plus, l'acteur Robert Shaw signe l’un de ses derniers rôles en jouant Quint, un pêcheur ex-soldat.
Les mesures sont donc draconiennes. Martin, Matt et Quint partent à la chasse vers l’inconnu mais rien ne se passe comme prévu. Le requin domine. Nos chasseurs, donc, chassés se retrouvent en difficulté face au prédateur marin. Un se fait prendre. Quint se fait dévorer par un être « aux grands yeux noirs sans pitié » appartenant au grand blanc. Le nom du requin est bien porté. En effet, celui-ci plongent avec trois barils et détruit la cage en métal où l’océanographe se trouve. Matt, l’expert fait face à son domaine qui se rendant compte qu'il ne le maitrise pas. Le scientifique se cache donc dans les coraux, « il touche le fond ».
Le policier Martin Brody se retrouve face à sa peur. Ce sentiment est mis en scène de manière récurrente dans le film grâce à l’Eau.
Vous l’avez compris à travers cet écrit, j’adore Spielberg ! Donc j’aime forcément ce film résumé ci-dessus. Restons en surface pour que je donne mon avis. Très bien réalisé et pourtant le film était mal parti. Avec *Sugarland express*, le réalisateur n’a pas conquit les spectateurs, "un bide". Après la première séance, l’un des spectateurs est sortit de la salle pour vomir dans le hall, afin de rejoindre son siège. Spielberg se disait « que ça allait cartonner », "Bien dit !".
La tension dut au temps se développe à travers l’attente de l’apparition des yeux noirs du requin face aux protagonistes. Un moment long et angoissant. Je recommande aussi fortement de le voir sur grand écran !
Stuby
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le 28 nov. 2019

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