Vous pensiez visionner un nanar ce soir ? C'est une erreur fatale !
(C'est bon Schwarzenegger, tu peux partir)
En effet, Alligator Alley est bien plus proche d'un navet, malgré quelques attributs nanardesques plutôt amusants qui valent le détour, ce qui en fait un nanarvet, ou un navar, un nanet... ou un tartar !
C'est loin d'être le pire film que j'ai vu, mais il est quand même vraiment très ennuyeux sachant que je n'ai tenu que 30 minutes devant cette œuvre !
En plus de disposer de l'attribut Number 1 du navet, à savoir un très mauvais rythme semi-existenciel, il dispose également d'un élément redoutable en provenance de l'intérieur : un personnage insupportable !
Chaque chose en son temps, commencons par le commenecement...
Le film commence avec une musique country composée de trois notes de synthé agaçantes.
Dans ce film, il y a des alligators mutants en CGI de la folie.
Comment, ô diable ce prodige a-t-il vu le jour ? C'est simple pourtant ! Un abrutis a vidé un bidon de produits chimiques dans un fleuve !
Oh, Alors ça c'est pas malin ! En plus de polluer l'environnement, vous donnez accidentellement naissance à des navets !
On notera que ce scénario est en plus une mauvaise copie de Killer Crocodile.
Suite à cela, une scène reconnaissable de très loin :
- Ahhh ! Je me fait attaquer par un alligator !
- Oh non ! Que faire ?!
- Hahaha... C'était pour rire !
- Oh, me refais jamais un coup pareil !
Se fait attaquer par un alligator
- Arrête t'es pas drôle ! ... Oh putain un alligator !!
Après, on découvre le personnage """principal""" (et insupportable), une fille qui revient chez ses parents pour ses vacances et une sorte de festival local.
Plus tard, son père veut lui faire goûter de la viande, et elle répond "J'te l'ai dit au téléphone papa, je suis végétarienne, j'aime trop les animaux !"
10 minutes plus tard
"Papa, il faut tous les tuer !"
En plus d'être complètement incohérente sur sa position envers les animaux, sa voix incessante en VF vous donnera envie de mettre le feu à une station pétrolière !
Heureusement, on se sent moins seul quand ses parents lui font la remarque "Eh dis-donc, t'avais pas dis que tu aimais les animaux ?" Et ensuite, c'est elle qui va tenter de faire sauter les oeufs d'alligators !
Après, on a une scène d'attaque, qui se feront d'ailleurs rares (à notre plus grand malheur).
Et là, ça part en grand WTF de haute envergure ! Un énorme alligator en 3D débarque, il tire des flèches avec sa super-queue d'alligator mutant avec du sang en 2D, puis agrippe le type, toujours avec sa queue, et le gobe comme un sushi.
Même si le début du film est plutôt bien déjanté, la suite ne fait pas bon ménage...
Le personnage principal continue de jacasser en gémissant à vous en donner une migraine infernale, et le rythme du film ralentit directement après un début secoué et peine à se relever.
Ce film n'a aucun rythme et va très vite vous ennuyer, sans mentionner les personnages ou le montage en mousse.
C'est un peu après que j'ai abandonné le visionnage du film tant je ne prennais aucun plaisir à poursuivre mon visionnage, à contrario de The Precipice Game où là c'est de la souffrance que vous ressentez !
Et puis, Alligator Alley se fout moins de votre gueule en terme de violence.
Bref, je pense qu'entre amis pour une soirée-ciné en carton, ce film pourrais faire l'affaire avec ses scènes d'attaques plutôt riche en imagination et le jeu d'acteur à couper le souffle, ou tout simplement si vous n'en demandez pas tant.