(Fun fact : l'écran de chargement est la même image que la couverture du jeu)
Emily Wants To Play est la preuve que tout ce qui peut arriver au cinéma peut arriver aux jeux-vidéo (tel que les jeux-nanars).
Depuis quelques années, le business du cinéma d'épouvante est en régression depuis l'arrivée de nombreux films d' """horreur""" fastfood (c'est l'histoire du fantôme de Jean Michel mort dans un accident de voiture qui revient se venger) qui ne se basent que sur leurs jumpscares.
Bah ouais, c'est facile de faire croire au spectateur qu'il a peur alors qu'il a juste sursauté par réflexe animal suite à un cris de petite fille (comme d'hab), comme ça, pas besoin de se montrer un minimum inventif en créant une véritable atmosphère de suspens ou de créer une peur psychologique.
Heureusement, il sort encore de temps en temps de vrais films d'horreur.
Emily Wants To Play rentre parfaitement dans cette catégorie.
Histoire de merde
On incarne un... livreur de pizza qui rentre dans une maison qui a l'air abandonnée, et là...
insérez la musique des Dents de la Mer
...la porte se ferme derrière-nous !
(sans blague)
Et la maison est remplie d'ennemis d'une originalité déconcertante, à savoir :
- Une poupée (tu m'étonnes)
- Un clown (tu m'étonnes)
- Emily, une petite fille cheloue qui crie très fort quand elle te tue (tu m'étonnes)
- Un pantin (tu m'étonnes)
oui mais un pantin en costar cravate ! (tu m'éton.. what ?!)
Concernant les gameplay, rien à sauver.
Le jeu commence à minuit, et il faut survivre douze heures pour gagner.
Des heures qui durent quelques minutes et qui sont entrecoupées d'une transition immonde avec l'horloge en gros plan.
Un mécanisme qui ressemble étrangement aux nuits dans Five Nights At Freddy's, qui un jeu bien meilleur.
D'abord, on a la poupée, qui ne bouge que lorsqu'on ne la regarde pas, et qui parfoit éteint la lumière.
Elle s'est prise pour un ange pleureur dans Doctor Who.
Après, on a le clown qui nous tue si on bouge.
Suivit du pantin qui nous poursuit.
Et puis la fameuse Emily, dont je n'ai strictement rien compris à son système de lumière-123 soleil !
Des mécaniques de jeu assez bancales et surtout très répétitives au bout de quatre heures.
Concernant les jumpscares, ils finissent par s'avérer prévisibles et peu effrayants, si au moins vous tombez sur l'un d'eux étant donné la facilité du jeu.
Le problème, c'est que les ennemis sont trops dévoilés, donc aucune crainte, tandis que dans Eyes, on ne voit le monstre que rarement parce que le joueur est trop occupé à le fuir, avec comme seules informations la vision du monstre et ses cris.
Le tout couronné par un décor vide et une maison qui n'a aucun sens (genre, qui a besoins de trois portes, deux dans le salon et une dans la cuisine, pour aller dans son garage ?), un peu comme dans Eyes, qui lui au moins est un très bon jeu d'horreur.
Après, il y a quand même une petite histoire dissimulée sur...
insérez la musique des Dents de la Mer
...des p'tits bouts de papier ! Et oui, Slender Man a tout inspiré !
La pluspart contiennent des messages censé faire peur, mais qui sont surtout bidons, mais aussi des dessins expliquant l'histoire de Emily et ses poupées qui ne vole pas haut.
Bref, Emily Wants To Play est un semi-jeu d'horreur déporvu d'originalité mais qui peut rester divertissant pour des frayeurs entre amis.