Ferme ta gueule Lamp... euh nan ... professeur !

Saviez vous que ...
Kant se penche en avant quand il fait sa promenade.
Kant a un sale caractère.
Kant regarde par la fenêtre en cachette en attendant que son domestique lui donne la gazette d'Hartung (et pas d'Hartman ! Quel con ce Lampe !)
Kant se momifie pour dormir à l'aide d'un fil qu'il tire par la bouche.
Un film ennuyeux comme il faut pour une vie à chier. Tout compte fait un bon film pour une vie de merde.
Reconnaissons lui le mérite d'être par moment plutôt précis sur la philosophie kantienne (le temps comme forme a priori de la sensibilité, l'impératif catégorique, les thèses anthropologiques complètement arbitraires).
Un film qui met l'activité de Kant, à savoir la philosophie à temps plein, à l'épreuve de son existence à l'aide de pléthore de critiques faciles mais très justes.
Il y assurément un plaisir de la reconstitution et de l'anecdote. Ce nom en caractères gras qu'on lit sur des livres très riches prend corps. Mais de ce point de vue le film ne remplit pas vraiment le plaisir enfantin qu'on attendait. Pas de cérémonie, pas d'emphase, pas de... : finalement pas de biopic à la con. Ca s'explique sans doute par la source de Philippe. Le scénario n'est pas original mais tiré d'un bouquin de Thomas de Quincey. Ca explique la satire et l'aspect décousu.
Pour conclure:
"L'homme n'est pas heureux, il va l'être"