Les derniers jours de Pompei est la première réalisation de Sergio Leone, enfin en partie car il remplaça sur le tournage le metteur en scène Mario Bonnard tombé malade.
Leone qui participe également à l’écriture, aux côtés de Corbucci. A noter également la présence de Fulci à la production, ils sont tous là.
Du coup ce film réalisé à multi mains manque un peu de personnalité, impossible de deviner quelles scènes ont été filmées par Leone par exemple. Mais si la mise en scène manque de style, elle est suffisamment travaillée pour conserver une unité et traiter correctement l’histoire.
Le point fort du film c’est son écriture. Peplum aux légers accents de polar, le film tourne, comme souvent, autour de la religion, ici la persécution des chrétiens. Pas de bataille, peu de scènes spectaculaires (à l’exception de la séquence d’éruption du Vésuve qui clôt le film en démolissant les décors en carton pâte) mais avec des scènes traditionnelles du genre : orgie, arènes, … Si certains détails peuvent prêter à rire, le jeu forcé de Steve Reeves, les costumes, l’ensemble se tient bien.