il n'y avait strictement rien a attendre de cette suite où les gags tombent toujours à plat

Après le succès injustifié rencontré par Les Dieux sont tombés sur la tête (1980), il était inévitable que Jamie Uys ne soit pas attiré par l'appât du gain, c'est ainsi qu'il réitère avec Les Dieux sont encore tombes sur la tête (1988), toujours coproduit entre l'Afrique du Sud et le Botswana. Comme pour le précédent, on se demande réellement quel était l'intérêt d'un tel film, pire que le premier, cette fois-ci le scénario s'avère indigent, il ne se passe rien, on a constamment l'impression que le film tourne en rond et brasse du vent, laissant les acteurs en roue libre. Entre les deux gamins du bushman africain qui passent les trois quarts du film dans un camion citerne (avec les braconniers) et le tandem formé par l'avocate new-yorkaise et le garde-chasse, un duo qui n'apporte strictement rien au film (à les voir faire les idiots dans leur ULM), sans parler de la très longue, voir interminable séquence de la Jeep entre les soldats africains, mexicain et l'avocate. Sans parler des innombrables images en accélérées, comme c'était déjà le cas dans le précédent film. Après un premier opus décevant, il n'y avait strictement rien a attendre de cette suite où les gags tombent toujours à plat et où l'humour se fait aussi rare que l'eau du désert dans lequel le film a été tourné.

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