Excellent film.


Ça parle d'amour, de jeunesse, du désir de vivre pour soi mais ensemble, des patrons qui profitent, de l'amour libre, d'une société liée par ses propres règles, de désillusion aussi parce qu'au final aucun personnage n'est ce qu'il croit être. C'est touchant : les personnages sont un peu égoïstes mais ne se remettent jamais vraiment en question, c'est toujours la faute de l'autre, alors qu'ils sont finalement tous responsables de leur état misérable. Les conflits émergent des relations parfois difficiles. Le tout est traîté avec humour. Les résolutions sont intéressantes, on évite que ce soit convenu.


La mise en scène est agréable : ce contraste, ce noir et blanc granuleux, quelle beauté ! Les cadrages sont simples mais efficaces. Le décor est bien filmé, bien exploité. Les acteurs sont incroyablement bons ; parfois ils bégaient, comme s'ils se trompaient dans leur texte, mais les acteurs continuent, ça donne un côté spontané.


Bref, très chouette film.

Fatpooper
10
Écrit par

Créée

le 23 févr. 2021

Critique lue 200 fois

2 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 200 fois

2

D'autres avis sur Les Doigts dans la tête

Les Doigts dans la tête
EricDebarnot
8

Critique de Les Doigts dans la tête par Eric BBYoda

"Les Doigts dans la Tête"... : du cinéma-vérité ? Non, du cinéma comme œuvre d'Art, mais qui fait mal, qui trouble profondément... comme la vérité. C'était le premier film de Jacques Doillon, et cela...

le 25 août 2015

2 j'aime

1

Les Doigts dans la tête
inspecteurmorvandieu
4

Critique de Les Doigts dans la tête par inspecteurmorvandieu

Quelques jours de l'existence de jeunes gens et jeunes filles filmés par Jacques Doillon dans un style qui oscille entre la chronique et le cinéma-vérité. Le décor principal est la chambre en ville...

le 18 oct. 2024

Les Doigts dans la tête
Garfounkill
9

Critique de Les Doigts dans la tête par Garfounkill

La révolution sexuelle vécue par une fille qui n'y est pas préparée, et sa souffrance qu'elle n'avouera jamais, par peur de passer pour une vieille fille. Ce sont les années 60 dans l'intimité d'un...

le 31 oct. 2014

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

122 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

109 j'aime

55