Le film montre les rouages de ce marché, de cette consommation de chair fraiche. Anne affirme que ça dure depuis trois ans. Anne vit tranquillement de sa retraite et appelle de temps en temps son fils. Elle veut maintenant inviter son « amoureuse » en France, dans un aveuglement total. Quand elle raconte ça à ses autres amis européens qui habitent aussi en République Dominicaine, c'est tout l'égoïsme du colon installé dans son petit confort qui est mis en avant. Il suffit de pas grand chose pour qu'un élément du rouage se brise et que toute la mécanique se dérègle. Le film ne choisit pas vraiment son camp, comme s'il renvoyait dos à dos les deux femmes. Il se dégage du coup une relative impression de mollesse et d'inachevé.
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