Astérix animé III - Un très bon travail

Il s'agit du seul film d'animation d'Astérix que j'ai vu plus de deux fois, appréciant beaucoup le côté film à sketchs, les douze travaux que doivent accomplir Astérix et Obélix parfois sans lien entre eux, peuvent en effet s'apparenter à des sketchs.

Mais c’est surtout l’opus bien méta, ainsi en voix-off pour la troisième fois en trois films, on nous présente (Pierre Tchernia évidemment) l’univers des personnages, assumant ouvertement dès le début que ce n’est qu’un film d’animation et que les personnages qu’ils ne sont que des personnages de fictions, Astérix dit clairement : « Tout est possible, nous sommes dans un dessin animé après tout. ». Ce troisième opus se fait après neuf ans de silence et le premier non tiré d’une BD. Le graphisme a pris un sacré coup de vieux et certaines épreuves sont assez longues et plus que jamais, Astérix fait preuve d’un caractère nerveux, d’une patience à relative épreuve qui peut le montrer détestable mais d’une complicité parfaite avec Obélix, lui ne pensant qu’à manger « à midi douze ». Le film est célèbre pour une épreuve critiquant ouvertement les complications d’une administration surnommée « la maison qui rend fou ». Quarante-quatre ans après, la critique est toujours aussi pertinente. Évidemment, c’est un festival de gags, avec quelques bons mots et le doublage est impeccable, on note aussi quelques personnages féminins forts.
On sent que Goscinny et Uderzo se sont vraiment amusés, totalement lâchés avec cet épisode qui est aussi le dernier qu’ils réaliseront. La fin du film est toute fois assez étrange,

Quoi qu’il en soit, je l’aime toujours bien sans crier au chef d’œuvre parce qu’il y a quand même quelques imperfections et un humour assez macabre.