Extraordinairement drôle, très fin et bien ciselé, Les émotifs anonymes se déguste comme un chocolat "onctueux, qui fond sans se vraiment qu'on se rende compte qu'il fond" [citation très approximative].

L'histoire d'amour en elle-même, elle n'a rien de très original. C'est le contexte sucré et l'émotivité des personnages qui donnent toute leur saveur au film. On rit à gorge déployée, on a les larmes aux yeux, les acteurs sont justes (ça fait du bien de voir Benoît Poelvoorde dans un rôle où il n'est pas complètement débile ou insupportable, vous ne trouvez pas ?) et on est pris, tout au long du film. En effet, on ne s'ennuie pas un instant et voilà, c'est juste touchant. Touchant, et mignon : deux mots pour résumer ce film, sûrement le plus chouette parmi toutes les daubes américaines qui passent en ce moment au ciné (ceci est un jugement hâtif et très critiquable) !

Pourquoi seulement 8, alors ? Parce que je ne l'achèterai pas en DVD, même si j'ai passé un très bon moment.

PS : et en bonus exclusif, on voit un des mecs du Palmashow ! Trop cool.
Eggdoll
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le 2 janv. 2011

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Eggdoll

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